In-4, broché sous couverture rempliée et illustrée en couleur, 125 pp.
Nombreuses illustrations en noir et en couleur.
Assez bon état. Des marques d'usage en couverture. Ex-libris de l'historienne d'art Lynne Thornton.
Préface, par Franz Hellens - Poème de Max Elskamp - A mon frère - Ostende au loin - Diableries et mascarades - La boutique aux merveilles - Les écrits de James Ensor - Le style d'Ensor - Les carnets d'Ensor - Vie et mort d'une gravure - La cathédrale - Le Coq-sur-Mer - Le sentiment religieux chez Ensor - La dernière grande oeuvre - Adieu Ostende - Quelques lignes encore.
Frère d'Albert Croquez (Lille, 1886 - Paris, 1949) -avocat au Conseil d'Etat, historien de Lille et collectionneur et ami d'Ensor auquel il consacra lui aussi un ouvrage : L'oeuvre gravé de James Ensor-, le Lillois Robert Croquez (Lille, 1893 - Vichy, 1979) connaissait bien Ostende, où il passait chaque année plusieurs mois dans la villa paternelle du boulevard d'Iseghem. Sous-officier de liaison -en contact avec l'armée belge- durant la Première Guerre, il parcourut la Flandre à cheval et garda à jamais le souvenir de sa rencontre sur la route d'Houthulst avec le roi Albert. Revenu à Lille après le conflit, il fréquente notamment l'atelier de sculpture de Maugendre à l'école des Beaux-Arts. Dans sa préface, l'écrivain belge Franz Hellens a comparé cet essai écrit à partir des documents inédits laissés par Albert Croquez à "une mine d'or". "Voici un livre entièrement inédit", écrit Hellens. "Non seulement quant à son titre, sa forme, mais quant à sa forme, à la matière même dont il est fait. Je suis tenté d'écrire que voici le roman picaresque de l'oeuvre d'Ensor. [...] Il ne suffit pas d'avoir connu de son vivant l'homme, comme c'est le cas de l'auteur, et le mien propre, pour parler de lui avec justesse et nouveauté ; il faut l'avoir observé, pénétré, un peu à la manière dont l'artiste lui-même observe et pénêtre un paysage, une figure, et l'atmosphère ambiante ; autrement dit avec son instinct, ses émotions instantanées."