Ce catalogue a été édité à l'occasion de la XXXVIe Biennale de Venise.
Francis de Lulle, commissaire de la participation belge à la Biennale, avait convié à
Pierre Alechinsky à représenter la Belgique à Venise. Ce dernier demanda que deux des salles de ce Pavillon soient réservées aux
Logogrammes de
Christian Dotremont.
Le pavillon belge fut abondamment commenté par la presse. Dans le
New York Times du 12 juin, Hilton Kramer écrivait ainsi que "Le Pavillon belge est dominé par une grande exposition des peintures et des dessins de Pierre Alechinsky qui, à l'âge de 45 ans, est le seul peintre de la Biennale à donner une impression de réelle maîtrise. Si le système des grands prix n'avait pas été aboli, le Grand Prix de Peinture lui serai revenu. Ses toiles expressionnistes, hantées par des images de cauchemar, qui sont au bord de l'abstraction, vont à contre-courant de toutes les nouvelles idées et nouvelles modes, mais leur pouvoir n'en est pas pour autant diminué."
"La seule note discordante vint de la presse belge", et du critique d'art Pierre Sterckx, dans
L'Eventail du 23 juin : "Dans l'envoi de la Belgique à la Biennale de Venise, la part du lion revient sans doute à Alechinsky. Pourquoi m'en cacher : cela m'indispose, et même m'exaspère quelque peu."