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Ancienne collection Maurice Raynal - 1991
Daix, Pierre (préface)
Francis Briest, Paris, 1991.
In-4, reliure pleine toile éditeur sous jaquette illustrée en couleur, 39 pp.
Avec des illustrations en noir et blanc in texte et 9 planches couleur en hors-texte, dont certaines sont dépliantes.
Bon état d'ensemble. Petite déchirure sur un plat et une coiffe de la jaquette.
Livre non disponible
Ce catalogue a été édité à l'occasion de la vente de l'Ancienne collection Maurice Raynal, qui s'est tenue à Paris-Drouot-Montaigne le jeudi 28 novembre 1991.
Maurice Raynal, qui entra dans l'intimité de Picasso grâce à Manolo et André Salmon, put pénétrer au Bateau-Lavoir et découvrir la peinture de Picasso dans la période qui allait conduire des oeuvres sentimentales de la période rose aux Demoiselles d'Avignon et au cubisme. Cette expérience le marqua à jamais et Raynal compta au nombre des rares critiques qui perçurent d'emblée le génie de Picasso en cette période "héroïque".
Raynal occupera avant, pendant et après la guerre une position de témoin privilégié. Il devait ensuite trouver en Juan Gris son véritable héros, l'artiste qui incarnait à ses yeux "le plus farouche des puristes du groupe. Pour bien marquer que l'unique étude des formes est sa seule préoccupation, il numérote ses tableaux au lieu de leur donner un titre." Leur intimité est attestée par plusieurs portraits de Raynal et de sa femme.
Maurice Raynal, qui entra dans l'intimité de Picasso grâce à Manolo et André Salmon, put pénétrer au Bateau-Lavoir et découvrir la peinture de Picasso dans la période qui allait conduire des oeuvres sentimentales de la période rose aux Demoiselles d'Avignon et au cubisme. Cette expérience le marqua à jamais et Raynal compta au nombre des rares critiques qui perçurent d'emblée le génie de Picasso en cette période "héroïque".
Raynal occupera avant, pendant et après la guerre une position de témoin privilégié. Il devait ensuite trouver en Juan Gris son véritable héros, l'artiste qui incarnait à ses yeux "le plus farouche des puristes du groupe. Pour bien marquer que l'unique étude des formes est sa seule préoccupation, il numérote ses tableaux au lieu de leur donner un titre." Leur intimité est attestée par plusieurs portraits de Raynal et de sa femme.