Geneviève Bresc-Bautier et Michèle Lafabrie (dir.)
Un combat pour la sculpture - Louis Courajod (1841-1896) Historien d'art et conservateur
Liste des ouvrages
Histoire du département de La sculpture moderne au musée du Louvre
Courajod, Louis
Ernest Leroux, éditeur, Paris, 1894.
In-12, broché, 266 pp.
Avec une représentation de la salle de Germain Pilon de la galerie d'Angoulême, en 1824, d'après Clarac.
Rare.
Nous joignons à cet ouvrage le volume complémentaire de Paul Vitry, un des successeurs de Courajod : Catalogue des sculptures du moyen age, de la renaissance et des temps modernes - Supplément avec Notice historique sur les collections de Sculptures modernes (Musées nationaux, Palais du Louvre, Paris, 1933), exemplaire broché de 101 pp. en assez bon état ; cet essai contient également une importante monographie du département de la sculpture moderne, dans laquelle Vitry poursuit son étude historique bien au-delà de la mort de Courajod.
Assez bon état. Dos frotté, légères salissures en couverture, brochage du premier cahier fatigué, intérieur très frais.
afficher le sommaire
I. Le musée d'Angoulême - II. Le musée de Versailles - III. Le musée de la sculpture du moyen age, de la renaissance et des temps modernes - Tableau des salles de la sculpture de la renaissance et des temps modernes avec la désignation des objets qu'elles contiennent
Cette étude de Louis Courajod, conservateur au musée du Louvre, a été publiée dans "La Petite Bibliothèque d'art et d'archéologie", collection que dirigeait M. Kaempen, directeur des Musées nationaux et de l'école du Louvre.
Après avoir été rattaché de nouveau au département des Antiques au début du Second Empire, le département de la sculpture moderne du Louvre fut rétabli en 1871. Nommé à sa tête jusqu'en 1879, Barbet de Jouy y retrouva l'autorité qui avait été celle de Léon de Laborde avant son éviction, en 1854. Un jeune attaché, sorti récemment de l'école des Chartes et passé un temps par la Bibliothèque nationale le secondait : Louis Courajod, entré au Louvre en 1874. Attaché jusqu'en 1879, puis conservateur-adjoint de 1879 à 1893, et enfin conservateur en chef jusqu'à sa mort prématurée en 1896, Courajod devint l'historien d'art passionné et emporté que l'on sait, vouant son ardeur combative à la défense de la sculpture médiévale française et à sa relecture nationaliste des origines septentrionales de la Renaissance.
Deux ans avant sa mort, Courajod a publié cette étude importante sur l'histoire de son département, qui débute avec la fin du musée d'Alexandre Lenoir et la création de la Galerie d'Angoulême sous Louis XVIII. Derrière la reconstitution minutieuse d'un pan de l'histoire du musée du Louvre apparaît en filigrane un essai subjectif sur l'histoire longtemps contrariée du goût pour le moyen âge et la Renaissance.
Après avoir été rattaché de nouveau au département des Antiques au début du Second Empire, le département de la sculpture moderne du Louvre fut rétabli en 1871. Nommé à sa tête jusqu'en 1879, Barbet de Jouy y retrouva l'autorité qui avait été celle de Léon de Laborde avant son éviction, en 1854. Un jeune attaché, sorti récemment de l'école des Chartes et passé un temps par la Bibliothèque nationale le secondait : Louis Courajod, entré au Louvre en 1874. Attaché jusqu'en 1879, puis conservateur-adjoint de 1879 à 1893, et enfin conservateur en chef jusqu'à sa mort prématurée en 1896, Courajod devint l'historien d'art passionné et emporté que l'on sait, vouant son ardeur combative à la défense de la sculpture médiévale française et à sa relecture nationaliste des origines septentrionales de la Renaissance.
Deux ans avant sa mort, Courajod a publié cette étude importante sur l'histoire de son département, qui débute avec la fin du musée d'Alexandre Lenoir et la création de la Galerie d'Angoulême sous Louis XVIII. Derrière la reconstitution minutieuse d'un pan de l'histoire du musée du Louvre apparaît en filigrane un essai subjectif sur l'histoire longtemps contrariée du goût pour le moyen âge et la Renaissance.
