Diogène
au Salon
1846
Eugène Devéria 1805-1865
Ambroise, Guillaume et al.
Editions de la R.M.N., Paris, 2005.
In-4, broché sous couverture illustrée en couleurs, 150 pp.
Illustrations en noir et blanc in texte et 24 planches couleurs.
Bon état d'ensemble.
Chronologie - Avant-propos, par Paul Mironneau et Guillaume Ambroise - "Un de ces nobles noms rayonnant d'espérance...", par Marie-Hélène Girard - Eugène Devéria, une figure d'artiste au temps du romantisme, par Barthélémy Jobert - Eugène Devéria et la Grande-Bretagne, par Stephen Bann - Eugène Devéria, portraitiste méconnu, par G. Ambroise - La veine dramatique chez Eugène Devéria, par Claude Menges-Mironneau - De la peinture d'histoire à l'illustration, le "genre historique", par Marie-Claude Chaudonneret - L'histoire au goût d'un romantique, par P. Mironneau - Catalogue des œuvres exposées : Eugène Devéria. La peinture et l'histoire. - Eugène Devéria. Variations sur les genres artistiques - Bibliographie - Une source foisonnante : Le Journal d'Eugène Devéria, par Isabelle Pébay-Clottes.
Ce catalogue a été édité à l'occasion de l'exposition Eugène Devéria 1805-1865 présentée au Musée national du château de Pau et au musée des Beaux-Arts de Pau [17 décembre 2005 - 19 mars 2006].
Eugène Devéria connut la gloire à vingt-deux ans avec la Naissance de Henri IV (1827). Auréolé de cette véritable victoire du mouvement romantique en pleine expansion, l'artiste devait recevoir son lot de commandes officielles.
Cependant, frappé de maladie alors qu'il entreprend la décoration de la cathédrale Notre-Dame-des-Doms à Avignon, il doit interrompre ses travaux et, installé à Pau dès 1841, se convertit en 1843 à un calvinisme intransigeant. Ses activités reprennent en Béarn et ponctuellement à Paris. Il approfondit sa pratique du portrait et séjourne longuement en Ecosse. Son Christophe Colomb, présenté au Salon de 1861, est perçu, à la fin de sa vie, comme une étonnante composition... superbement démodée.