Prince de Ligne
1735-1814
La douceur de vivre
Liste des ouvrages
Mémoires du Prince de Ligne
suivis de Pensées
et d'une sélection d'Œuvres
et de Lettres
Charles-Joseph de Ligne
Ultimis, Commentarii, s.l., 2016.
In-4, broché, 150 pp.
Mémoires d'après la parution Alphonse Durr, Leipzig, 1860.
Bon état d'ensemble.
afficher le sommaire
Mémoires du Prince de Ligne : introduction par Albert Lacroix (1860). - Lettre au prince Auguste d'Aremberg. - Fragments de l'histoire de ma vie. - Fragments relatifs à mes mémoires - Œuvres : Mes écarts ou ma tête en liberté - Conte qui n'en est pas un - Deux amis - La Fable, la Morale et Moi - Poésies - Le parfait égoïste, conte moral ou immoral, comme on voudra - Coup d'œil sur les jardins - De moi pendant le jour - De moi pendant la nuit - De moi encore - Mémoire sur les Crétins - Mémoires sur Paris - Correspondance et portraits - Lettres de Crimée à madame la marquise de Coigny - Lettres à Eulalie sur les théâtres et la société - Mes conversations avec J.-J. Rousseau - Mon séjour chez M. de Voltaire - Portraits : Une anglaise. - Joseph II. - Louis XVI. - Marie-Antoinette. - Aventuros (Casanova). - M. de Chateaubriand. - Le lapin de La Fontaine - Chronologie - Index.
Florilège représentatif de quelques uns des plus grands succès littéraires du prince de Ligne : poèmes, nouvelles, lettres et portraits.
"Le prince Charles-Joseph de Ligne naît en 1735. Filleul de l'empereur germanique, il est étroitement lié à la Maison d'Autriche par ses allégeances familiales et sa carrière d'officier. Grand d'Espagne, il a un accès tout aussi privilégié à la cour de France.
"Eloquent, léger, enthousiaste, séducteur, il plaît à Catherine II de Russie, mais aussi à Frédéric II de Prusse, à Voltaire, Rousseau, Marie-Antoinette, Casanova et madame de Coigny.
"Son point de vue est unique : "J'aime mon état d'étranger partout, dit-il, Français en Autriche, Autrichien en France, l'un et l'autre en Russie, c'est le moyen de se plaire en tous lieux et de n'être dépendant de nulle part... Je voudrais que tous les pays s'entendissent pour corriger les défauts des citoyens. On devrait leur faire changer de patrie. Envoyer les élégants à Londres, les sauvages à Paris, les bigots à Berlin. Les gens trop sincères à Rome ; les mutins à Pétersbourg, les gens trop raisonnable à Varsovie. Les gens trop gais à La Haye, et les gens trop savants à Bruxelles.
"Au crépuscule de sa vie, il était déjà militaire, botaniste et diplomate reconnu. La publication en 1809 de ses Pensées préfacée par madame de Staël fait de lui un écrivain consacré.
"En 1814, il s'éteint à Rome et laisse trente-quatre volumes de Mélanges militaires, littéraires et sentimentaires."
