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Henri Puvrez Avermaete Roger

Henri Puvrez
Avermaete, Roger


Ed. De Sikkel, Anvers, collection "Monographies de l'art belge" par le ministère de l'Instruction publique, 1950.


In-8, cartonnage éditeur sous jaquette illustrée en noir et blanc, 14-xxviii pp.
Portrait photographique de l'artiste en frontispice et 28 planches en noir et blanc en hors-texte.
Bel exemplaire. Quelques salissures au revers de la jaquette.


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Henri Puvrez par R. Avermaete - Bibliographie sommaire - Liste des illustrations - Planches.


Il s'agit, aujourd'hui encore, de la seule monographie jamais publiée sur le sculpteur belge Henri Puvrez (1893-1971).  Hormis les deux années passées en Espagne durant son enfance, Puvrez a toujours habité Bruxelles ou ses environs immédiats, jusqu'à son établissement à Anvers, en 1950. Ce quasi-autodidacte -"il ne faut compter pour rien la seule année qu'il s'en fut passer, assez tard d'ailleurs, à l'Académie de Bruxelles, dans la classe de la figure antique, sous l'oeil indulgent d'Isidore de Rudder", écrit Avermaete- fut, en effet, nommé professeur à l'Institut national supérieur des Beaux-Arts en 1946, à Anvers, sur la proposition de Constant Permeke, éphémère directeur de cette institution.


Puvrez, cet artiste qui n'avait suivi aucun enseignement, se prit de passion pour ces nouvelles fonctions, au point de devenir Anversois et d'apprendre, passé la cinquantaine, la langue néerlandaise afin de se rapprocher de ses élèves, Flamands pour la plupart. Curieux de tout ce qui concernait la vie artistique et littéraire anversoise, l'écrivain d'art Roger Avermaete devint un familier de l'atelier de la rue Mutsaert, où Puvrez poursuivait son oeuvre classique.


Vouée à la taille directe, son oeuvre connut à la fin des années vingt un raidissement expressionniste, où se faisait sentir l'influence de Zadkine et de son compatriote Oscar Jespers. "Mais le véritable Puvrez, insiste Avermaete, n'est pas un authentique expressionniste. C'est un classique dans le vrai sens du terme. Du classique, il a la mesure, l'équilibre, l'harmonie, la sérénité. Le classicisme -faut-il le dire?- est aux antipodes de cet académisme que Puvrez répudie à bon droit. Ce n'est pas une question de forme, mais d'esprit."
 

 



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