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Vente publique... de tableaux modernes, aquarelles, pastels, dessins, sculptures provenant de l'atelier de Charles Hermans et de meubles anciens, le 8 mais 1920.
Hermans, Charles
Galerie Georges Giroux, Bruxelles, 1920.
In-8, broché, 12 pp. - 8 pl.
Avec 8 planches en noir en hors-texte.
Joint : le carton d'invitation à l'exposition précédant la vente de l'atelier, les 3, 4 et 5 mai 1920.
Bon état d'ensemble. Quelques marques d'usage sans gravité en couverture, rousseurs éparses.
Livre non disponible
Elève de Navez et Gallait, le peintre Charles Hermans (Bruxelles 1839 - Menton 1924) fut l'un des membres fondateurs de la Société libre des Beaux-Arts, fondée à Bruxelles en 1868, qui réunissait des artistes naturalistes tels que De Groux, Artan, Meunier et Dubois.
Acquise en 1881 par les Musées royaux, A l'aube (1875) demeure l'oeuvre la plus célèbre du peintre belge. Peinture majeure du réalisme belge, cette toile de grandes dimensions oppose le peuple ouvrier à la dépravation bourgeoise. "J'ai cherché à être aussi sincère que possible tout en évitant d'être à la fois trop sentimental et trop réaliste", déclara le peintre. "Je me suis mis en quelque sorte à la place des ouvriers de l'avant-plan qui, frais et dispos, se rendent paisiblement au travail le matin, alors que les débauchés, en habit noir, sortent bruyamment des bouges dorés où ils ont passé la nuit. [...] On a prétendu que mon tableau avait une portée socialiste. C'est une erreur. Je n'ai jamais cherché à ennoblir l'ouvrier en montrant la décadence du débauché."
Document précieux pour la connaissance de l'artiste, ce catalogue de vente permet en outre de découvrir la collection réunie par Hermans : Artan, Baron, Boulenger, Corot, Courbet, Couture, De Braekeleer, Degroux, Evenepoel, Harpignies, Heymans, Verwée, Vogels, Lambeaux composent cette réunion d'oeuvres qui témoigne du vif attrait du collectionneur pour l'art de ses contemporains et l'esthétique réaliste en particulier ; les maîtres anciens, eux, n' étaient représentés que par un portrait de Nicolas Maes.
Acquise en 1881 par les Musées royaux, A l'aube (1875) demeure l'oeuvre la plus célèbre du peintre belge. Peinture majeure du réalisme belge, cette toile de grandes dimensions oppose le peuple ouvrier à la dépravation bourgeoise. "J'ai cherché à être aussi sincère que possible tout en évitant d'être à la fois trop sentimental et trop réaliste", déclara le peintre. "Je me suis mis en quelque sorte à la place des ouvriers de l'avant-plan qui, frais et dispos, se rendent paisiblement au travail le matin, alors que les débauchés, en habit noir, sortent bruyamment des bouges dorés où ils ont passé la nuit. [...] On a prétendu que mon tableau avait une portée socialiste. C'est une erreur. Je n'ai jamais cherché à ennoblir l'ouvrier en montrant la décadence du débauché."
Document précieux pour la connaissance de l'artiste, ce catalogue de vente permet en outre de découvrir la collection réunie par Hermans : Artan, Baron, Boulenger, Corot, Courbet, Couture, De Braekeleer, Degroux, Evenepoel, Harpignies, Heymans, Verwée, Vogels, Lambeaux composent cette réunion d'oeuvres qui témoigne du vif attrait du collectionneur pour l'art de ses contemporains et l'esthétique réaliste en particulier ; les maîtres anciens, eux, n' étaient représentés que par un portrait de Nicolas Maes.