Lille-en-Flandre des origines à nos jours Mabille de Poncheville, André
Editions S. L. E. L., Lille, 1951.
In-8, format carré, broché sous couverture souple illustrée en noir, coffret cartonné, 262 pp.
Envoi autographe signé de l'auteur en page de faux-titre. Un des 1500 exemplaires sur papier grapho-calco [ex. n° 25] après 50 exemplaire sur papier Japon ivoire et 25 exemplaires sur papier Velin Hallines. Une première version de ce livre -couronnée par l'Académie des sciences morales et politiques- avait été publiée en 1937 ; le texte de la version de 1951 a été revu et augmenté. Une vue de la Grand'Place de Lille en frontispice.
Bon état. Coffret défraichi, couverture légèrement frottée, intérieur frais.
Préface, par Jacques de Lacretelle, de l'Académie française - Introduction - Chap. I. Naissance de Lille - Chap. II. Au temps de Bouvines - Chap. III. Lille la Jolie et ses deux comtesses - Chap. IV. Entre l'enclume et le marteau - Chap. V. Lille, capitale bourguignonne - Chap. VI. Domination espagnole - Chap. VII. Le lys parmi les lys - Chap. VIII. L'épreuve de la fidélité - Chap. IX. Ancien Régime - Chap. X. "Les Lillois ont bien mérité de la patrie" - Chap. XI. "Enrichissez-vous!" - Chap. XII. L'âge du charbon - Chap. XIII. La paix et la guerre - Chap. XIV. Le gage des Allemands - Chap. XV. Délivrance et reconstruction - Chap. XVI. Entre deux invasions - Chap. XVII. La guerre revient - Chap. XVIII. Lille lutte pour se libérer - Epilogue : Le visage de Lille - Une lettre de Maxence Van der Meersch en fac-similé - Bibliographie - Table des illustrations - Table des matières.
Dans sa préface, Jacques de Lacretelle évoque en ces termes empathiques son ami André Mabille de Poncheville : "C'est lui qui, me menant de beffroi en beffroi, de musée en musée, d'usine en usine, m'a donné les clefs des villes que nous visitions. [...] M. Mabille connait sa province de toutes les manières. [...] Enfin une ville a pour lui une personnalité, sinon une âme et il a su faire admirablement ressortir l'une et l'autre. [...] Il est un point cependant où je me sépare de notre auteur. C'est quand il reproche doucement à ses compatriotes une ardeur au travail qui détourne parfois leur esprit de l'art ou de l'intellectualité. Je connais au moins une exception. C'est lui-même, qui a su mettre sur pied, dans chacune de ces villes du Nord où il m'a emmené, des groupes d'auditeurs, qui écoutent des conférenciers et leur font le meilleur accueil."